Les dispositifs de reconversion pour les salariés
Les demandeurs d’emploi et les salariés n’ont pas accès aux mêmes dispositifs pour se reconvertir.
La démarche diffère également : pour un chercheur d’emploi, la reconversion peut être la seule option lorsqu’il peine à trouver un poste.
En revanche, un salarié peut élaborer son projet tout en conservant son salaire.
Zoom sur les dispositifs accessibles aux salariés !
Vous n’êtes plus satisfait de votre poste actuel et ressentez un besoin urgent de changement ?
Vous avez l’impression de stagner dans votre travail, souhaitez relever de nouveaux défis ou retrouver un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle ?
Les raisons de considérer une reconversion sont variées et doivent être prises en compte avant de passer à l’action.
Cependant, le manque de temps, la peur de perdre une certaine stabilité et un salaire confortable peuvent vous décourager.
Être salarié en CDI ou en CDD ne doit pas être un obstacle à votre reconversion.
Nous vous indiquons la marche à suivre pour que la peur de l’inconnu disparaisse et que vous puissiez bientôt vous épanouir dans votre nouvelle carrière.
Réaliser un bilan de compétences
Un bilan de compétences est fortement recommandé pour faciliter votre reconversion.
Ce dispositif éligible au Compte personnel de formation (CPF) vous aide à faire le point sur votre parcours.
Il permet d'identifier vos points forts, vos faiblesses, et vos envies professionnelles.
Ainsi, vous pouvez définir un projet professionnel clair et cohérent.
Avantages du bilan de compétences
Où que vous en soyez dans votre réflexion, le bilan de compétences vous aide à mieux vous connaître.
Il identifie les pistes de reconversion qui correspondent à votre profil et à vos aspirations.
Un conseiller vous accompagne tout au long de la démarche.
Lors du dernier rendez-vous, un document de synthèse vous est remis.
Ce document contient le plan d'action pour réaliser vos objectifs professionnels.
Passer à l'action
Souvent, une formation est nécessaire pour combler les écarts de compétences identifiés.
Le bilan de compétences ou un travail d'introspection professionnelle vous permet d'identifier le projet qui vous correspond.
Cependant, le financement de votre formation peut être un obstacle.
Heureusement, votre statut de salarié vous permet de bénéficier de certains dispositifs adaptés à votre situation.
Nous vous les présentons !
Utiliser le compte personnel de formation (CPF)
Le Compte Personnel de Formation (CPF) a remplacé le Droit Individuel à la Formation (DIF) depuis le 1er janvier 2015.
Ce dispositif facilite la formation continue des individus, indépendamment de leur situation professionnelle.
Toute personne active âgée d'au moins 16 ans (ou 15 ans en contrat d'apprentissage) peut accumuler des droits à la formation.
Ces droits sont consultables sur la plateforme Mon Compte Formation.
Accumulation des crédits CPF
Les salariés à temps plein et à temps partiel reçoivent chaque année 500 euros de crédits CPF.
Pour les personnes n'ayant pas atteint un niveau d'études équivalent au CAP/BEP, ce montant est de 800 euros par an.
Le plafond des crédits CPF est limité à 5000 euros, ou 8000 euros pour les moins diplômés.
Utilisation des crédits CPF
Les droits à la formation sont attachés à la personne et non à l'entreprise.
Ils peuvent être utilisés à tout moment pour financer une formation éligible au CPF.
Si la formation se déroule en dehors des heures de travail, il n'est pas nécessaire de prévenir l'employeur.
En revanche, une autorisation d'absence est requise si elle a lieu pendant les heures de travail.
Types de formations éligibles
La liste des formations éligibles au CPF est vaste.
Elle inclut notamment les formations diplômantes ou certifiantes enregistrées au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP).
Les actions permettant de valider les acquis de l'expérience (VAE) et les bilans de compétences sont également éligibles.
Le CPF offre donc une grande flexibilité pour améliorer ses compétences tout au long de sa carrière.
Le projet de transition professionnelle
Le Projet de Transition Professionnelle (PTP) remplace le CIF (Congé Individuel de Formation) depuis la réforme de la formation professionnelle du 5 septembre 2018.
Ce dispositif permet à un salarié de s'absenter de son poste pour suivre une formation éligible au CPF afin de changer de métier.
Conditions d'éligibilité
Les salariés doivent justifier d'au moins 2 ans d'activité salariée, consécutifs ou non, dont 1 an dans la même entreprise.
Pour bénéficier du PTP, le salarié doit rédiger une demande écrite d'autorisation d'absence à son employeur.
Cette demande doit mentionner la date de la formation, l'intitulé, sa durée, le nom de l'organisme, et les dates de l'examen.
Réponse de l'employeur
L'employeur dispose de 30 jours pour répondre après réception de la demande.
L'absence de réponse dans ce délai vaut autorisation.
L'employeur ne peut pas refuser le PTP, mais il peut différer la demande jusqu'à 9 mois s'il estime que l'absence du salarié peut nuire à l'entreprise.
Rémunération pendant le PTP
La rémunération du salarié est maintenue pendant toute la durée du Projet de Transition Professionnelle.
Le plan de développement des compétences
Le plan de développement des compétences, anciennement appelé plan de formation, offre la possibilité de suivre des actions de formation.
Ces formations peuvent être initiées par l'employeur ou demandées par le salarié.
Formation pendant le temps de travail
Lorsque la formation se déroule pendant le temps de travail, le salarié conserve sa rémunération.
Ce dispositif est particulièrement apprécié des entreprises.
Limites pour la reconversion
Cependant, il n'est pas toujours idéal pour les salariés en reconversion.
L'objectif principal est de faire évoluer le salarié dans son poste actuel.
Cela peut ne pas convenir à ceux qui cherchent à changer complètement de métier.
Pro-A (promotion par l'alternance)
Le dispositif Pro-A, instauré par la loi du 15 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, offre une opportunité aux salariés peu qualifiés.
Ce programme vise à faciliter leur évolution ou reconversion professionnelle.
Il repose sur le principe de l'alternance, combinant des périodes d'enseignements théoriques et des périodes d'immersion professionnelle en entreprise.
Conditions d'éligibilité
Pour bénéficier de Pro-A, les salariés doivent avoir un niveau d'études inférieur à bac+3.
Objectifs de Pro-A
L'objectif est de permettre aux salariés de suivre une formation certifiante.
Cette formation doit être en lien avec les évolutions technologiques et économiques.
Fonctionnement de Pro-A
Les périodes d'enseignements théoriques sont dispensées par des organismes de formation agréés.
Les périodes d'immersion se déroulent au sein de l'entreprise employeuse.
Les salariés alternent ainsi entre la théorie et la pratique, favorisant une apprentissage complet et adapté.
La validation des acquis de l'expérience
La Validation des Acquis de l'Expérience (VAE) permet à toute personne de faire reconnaître son expérience professionnelle par un diplôme.
Elle est accessible à tout âge et quel que soit le niveau d'études.
Cette démarche peut être initiée par l'employeur ou le salarié.
Les actions d'accompagnement à la VAE sont éligibles au CPF.
Objectifs de la VAE
La VAE vise à valoriser les compétences acquises tout au long de la vie professionnelle.
Elle facilite l'accès à une certification officielle sans passer par une formation classique.
Processus de la VAE
Pour entamer une VAE, il faut déposer un dossier de demande auprès d'un organisme certificateur.
Ce dossier doit détailler les expériences professionnelles en lien avec le diplôme visé.
Accompagnement
Un accompagnement est souvent proposé pour aider à constituer ce dossier.
Cet accompagnement peut être financé par le CPF, ce qui allège la démarche pour le salarié.
Avantages de la VAE
La VAE offre une reconnaissance officielle des compétences.
Elle peut ouvrir de nouvelles opportunités professionnelles et faciliter une reconversion.
Elle est également bénéfique pour les employeurs, qui peuvent valoriser les compétences de leurs salariés.
Le compte épargne temps
Le Compte Épargne Temps (CET) permet aux salariés d'accumuler des droits à congé rémunéré ou de bénéficier d'une rémunération différée.
Ces droits peuvent provenir de périodes de congé non prises ou de sommes affectées au CET.
Utilisation des droits accumulés
Les salariés peuvent utiliser leurs heures ou jours de congé non pris pour se former.
Ces formations permettent de développer de nouvelles compétences dans une optique de reconversion professionnelle.
Avantages du CET
Le CET offre la flexibilité nécessaire pour planifier une reconversion sans perdre de salaire.
Il permet également de financer des formations coûteuses grâce aux sommes accumulées.
Mise en place du CET
Les modalités de mise en place et d'utilisation du CET sont définies par accord collectif.
Chaque entreprise peut adapter le dispositif selon ses besoins et ceux de ses salariés.
La création d’entreprise
L’auto-entrepreneuriat
L’auto-entrepreneuriat permet de démarrer une activité entrepreneuriale de manière simplifiée.
Depuis 2009, la moitié des créations d'entreprises utilisent ce régime.
Il est possible de devenir auto-entrepreneur en parallèle de son emploi sous certaines conditions.
L’autorisation de son employeur n’est pas nécessaire sauf en cas de concurrence directe entre les activités de l’employeur et du salarié auto-entrepreneur.
Devenir micro-entrepreneur tout en conservant son emploi peut être un bon moyen de tester un projet et la pérennité de son activité.
La création d'entreprise classique
Les salariés ont trois possibilités : créer sans modifier leur contrat de travail actuel, demander un congé, ou opter pour un temps partiel pour création/reprise d'entreprise.
Dans le premier cas, l'entreprise ne doit pas concurrencer celle de l'employeur.
Dans le second cas, le salarié peut s'absenter complètement ou réduire son temps de travail, conservant ainsi une partie de son salaire pour une période donnée.
À l'issue de cette période, le salarié a l'assurance de retrouver un poste équivalent.
Enfin, quitter son emploi pour créer une activité implique l'absence de droits et d'indemnités.
Dans ce cas, il est recommandé de disposer d’un certain capital.
Les centres de bilans de compétences
Les centres de bilans de compétences offrent plusieurs options pour évaluer vos compétences et planifier votre reconversion.
Bilan de compétences exploration
Bilan de compétences Exploration propose 13 heures d'entretiens et 7 heures de e-learning.
Les sessions peuvent se dérouler à distance ou en centre.
Ce programme s'adresse aux salariés en poste, aux demandeurs d'emploi, aux entreprises et aux étudiants.
Autres formations disponibles
Le Centre de Bilans de Compétences Métod propose également d'autres formations pour évaluer vos compétences et vous aider dans votre projet professionnel.
Les centres de bilans de compétences
Les centres de bilans de compétences offrent plusieurs options pour évaluer vos compétences et planifier votre reconversion.
Bilan de compétences exploration
Bilan de compétences Exploration propose 13 heures d'entretiens et 7 heures de e-learning.
Les sessions peuvent se dérouler à distance ou en centre.
Ce programme s'adresse aux salariés en poste, aux demandeurs d'emploi, aux entreprises et aux étudiants.
Autres formations disponibles
Le Centre de Bilans de Compétences Métod propose également d'autres formations pour évaluer vos compétences et vous aider dans votre projet professionnel.
MC Conseils & accompagnements
Bilan de compétences
- 2 à 3 mois à raison d'un RDV par semaine
- À distance
- Salarié en poste, demandeur d'emploi, entreprise
- 1 autre(s) formations bilan de compétences avec MC Conseils & Accompagnements
SPRINT FORMATION bilan de compétences
Le programme SPRINT FORMATION offre un bilan de compétences de 24 heures.
Ce bilan est entièrement personnalisé et se déroule à distance.
Détails du programme
- Durée : 24 heures
- Modalité : À distance
- Public cible : Salarié en poste, demandeur d'emploi, entreprise